La ferme « A tire d’Ailes » a été
construite en 1796 à la fin du XVIII siècle en plein milieu des guerres
napoléoniennes dans la campagne environnant Fleurus, à 15 km de
Charleroi et à 30 km de Waterloo, tout au début de la province de
Hainaut mais à 5 km du Brabant wallon.
Diverses générations de fermiers y pratiquèrent de l’élevage et de la
culture maraîchère qui y furent développés de 1796 à 1920, soit durant
124 ans.
Bien des familles habitèrent cette grande maison pour la faire vivre et
transmettre un patrimoine
En 1920 elle devient une grande
propriété d’habitation : les champs furent démembrés et revendus aux
fermiers des environs.
Depuis lors, elle fut plusieurs fois rénovée.
Une nouvelle page
d’histoire dès 2019 :
le projet de lieu de stages de bien être et de développement personnel
" A tire d’Ailes »
La vieille
dame de 222 ans qu’est cette étonnante bâtisse est achetée en octobre
2016 par Guy DE ROY et son future épouse Dominique KRISCHEL
Ce « jeune vieux couple » de quasi 60 ans cherchait une demeure de
caractère dans une jolie verdure très naturelle pour s’offrir une
nouvelle étape de vie.
Après un an de recherches dans toute la Belgique francophone, ils eurent
d’emblée un coup de foudre pour cette belle demeure assez bien conservée
et aussi pour son extraordinaire jardin arboré de 40 ares (hors
bâtiments)
Elle est aussi située non loin d’un centre névralgique et facile de
communication, l'aéropole de l'aéroport de Charleroi nommé pompeusement
Brussels South Airport"!) tout en restant en zone rurale.
Ils s’y marièrent d’ailleurs en août 2017
La ferme « A tire d’Ailes » est leur coup de coeur ET leur projet de vie
de seniors dynamiques et engagés
La partie ancienne existe toujours et est devenue professionnelle pour
les 5 chambres communes pour les stagiaires, la grande salle multiforme
(séminaire, conférences, psychothérapie, yoga, mindfullness...), la salle à manger des hôtes,
la réserve alimentaire et les caves voûtées tandis que l’ancienne grange a été transformée en
habitation privée.
Ces rénovations furent effectuées tout en gardant un maximum de
matériaux d’époque en y alliant le confort moderne.
Pourtant on n’y entend quasi pas les avions (même dans le jardin!) parce
qu’elle est située en contrebas du village d’Heppignies qui la protège
naturellement du bruit et parce qu’elle est parallèle aux pistes
d’envol, puisque les pilotes coupent leur moteur à l’atterrissage et que
les avions s’envolent dans la direction opposée vers Jumet